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Comment éviter de changer de travail et regretter sa décision ?

Changer de travail et regretter sa décision est probablement l’une des plus grandes craintes des salariés ! Un nouvel emploi est une étape que l’on attend souvent avec impatience, que l’on a probablement souhaitée, mais qui s’avère aussi profondément déstabilisante. On sait ce qu’on quitte, mais pas vraiment ce qu’on va trouver ! Décider de changer de travail représente une prise de risque qu’il faut savoir assumer pleinement.


Que vous soyez en train d’envisager un changement professionnel ou que vous ayez déjà franchi le pas et ressentiez maintenant des regrets, cet article est fait pour vous. Nous allons explorer ensemble comment éviter les remords avant de changer de travail, mais aussi comment rebondir si vous avez déjà fait le grand saut et que la déception est au rendez-vous.

Comment éviter les regrets avant de changer de travail ?

Ne pas se bercer d’illusions

On dit souvent que l’herbe est plus verte ailleurs, mais ce n’est pas toujours le cas ! La reconversion est fréquemment présentée comme une baguette magique, mais attention à ne pas vous laisser charmer par les belles promesses et les publications inspirantes sur LinkedIn. Certes, une reconversion peut être un acte profondément épanouissant. Pour certaines personnes, c’est même une véritable révélation, un nouveau souffle. Mais soyez conscient que ce n’est pas la solution à tous les problèmes.

Il est nécessaire de faire le point sur ce qui ne va pas dans votre travail actuel pour éviter de retrouver les mêmes difficultés dans le prochain. Un problème non résolu a de fortes chances de vous suivre tout au long de votre carrière, quel que soit votre travail.

Peser le pour et le contre

Ne prenez jamais une décision sur un coup de tête car c’est le meilleur moyen d’avoir des regrets. Généralement, quand on cherche à quitter son emploi, c’est qu’un ou plusieurs éléments nous y poussent. Ces éléments vous font-ils atteindre un point de non-retour ? Sont-ils suffisamment envahissants et pesants au quotidien pour justifier votre désir de changement ?

Pour vous assurer de la pertinence de votre décision, posez-vous des questions précises sur ce qui vous incite à changer de travail :

  • Est-ce pour être mieux payé ?
  • Parce que vous évoluez dans un environnement qui ne vous correspond pas ?
  • Parce que vos missions actuelles vous ennuient ?
  • Pour gagner en qualité de vie (horaires flexibles, télétravail, etc.) ?
  • Pour trouver un meilleur équilibre vie pro/vie perso ?


Cette réflexion vous permettra d’identifier plus clairement les avantages et inconvénients à quitter votre emploi actuel. En cas de doute, cette liste vous servira aussi à vous rappeler pourquoi vous êtes parti.

Faire appel à un professionnel pour faire un bilan de sa situation

Vous envisagez de vous reconvertir mais vous n’êtes pas certain que ce soit la solution idéale ? Vous craignez de faire un choix mal adapté ? Pour éviter de changer de travail et de regretter, un bilan de compétences pourrait vous aider à y voir plus clair.

Le processus structuré qu’implique un bilan de compétences, l’introspection qu’il requiert, les tests réalisés et les entretiens approfondis avec votre consultant : tous ces éléments vous aideront à mieux vous comprendre et à déterminer quel projet de carrière est le plus approprié pour vous. 

Pour un besoin plus ponctuel, vous pouvez également contacter un coach spécialisé, qui saura vous accompagner dans la résolution d’une problématique précise. Un professionnel vous offre un espace neutre pour explorer vos doutes, sans avis biaisé.

Trouver une option alternative au départ

Parfois, on souhaite changer de travail pour obtenir une meilleure rémunération, faire évoluer ses missions ou aménager son emploi du temps différemment. Mais on apprécie ses collègues, le lieu de travail est bien situé, on y a ses habitudes et de bons avantages : on n’a pas forcément envie de tout quitter.

Avant de faire ce pas, pourquoi ne pas simplement demander à votre employeur s’il serait ouvert à quelques ajustements ? L’entretien annuel est un moment propice pour faire part de vos attentes. C’est en tout cas une première étape pour amorcer un changement. Si on vous informe que rien ne bougera et que vos demandes vous tiennent à cœur, alors il sera peut-être judicieux de commencer à chercher ailleurs.

Changer de travail et regretter une fois la transition effectuée : comment rebondir ?

Lever ses barrières psychologiques

Vous arrivez dans votre nouvel emploi avec un bagage, un historique. Sans le savoir, au fil des années, vous vous êtes formaté à un certain fonctionnement. Tout ce qui sort de ce cadre ne vous paraît pas « normal », pas adéquat. Ce conditionnement vous concerne aussi personnellement : vous vous êtes habitué à effectuer certaines tâches, à vous voir attribuer certaines missions, et tout ce qui en sort vous effraie, voire vous paralyse.

Vous pensez peut-être que vous n’êtes pas à la hauteur pour ce nouveau travail, et vous regrettez votre décision. Après tout, là où vous étiez avant, on était satisfait de vos compétences ! Vous vous êtes dressé des barrières mentales, et vous devez, petit à petit, les lever.

Arriver dans un nouvel environnement rend humble. On a tendance à se faire petit pour bien s’intégrer. Pourtant, si vous êtes là, c’est qu’on vous a choisi ! Vous devez reprendre confiance en vous et effectuer un travail d’autoconviction pour embrasser pleinement ce nouvel emploi, sans peur ni regrets.

Se laisser le temps de s’imprégner de son nouvel emploi

Un nouveau cadre de travail, de nouveaux collègues, de nouvelles missions, de nouvelles habitudes : changer de travail entraîne de nombreux bouleversements ! Accordez-vous le temps de vous acclimater et de vous familiariser avec ces nouveautés.

Pour certaines personnes, cette adaptation prendra quelques semaines, pour d’autres plus longtemps. Laissez-vous au minimum une période de 3 à 6 mois pour vous sentir vraiment à l’aise. Faites confiance à votre instinct, celui qui vous a poussé à changer de travail. Ce n’est pas en deux semaines que vous pourrez vous faire une image complète de votre nouvel emploi.

Soyez particulièrement indulgent avec vous-même durant ces premiers mois. Personne n’attend de vous que vous soyez immédiatement opérationnel à 100%. Vos supérieurs et collègues sont conscients que toute intégration nécessite du temps. N’hésitez pas à poser des questions, à demander des clarifications – c’est le signe d’une personne impliquée, pas d’une personne incompétente.

Faire le point sur ce qui va et ne va pas

Actuellement, vous voyez peut-être tout à travers le filtre du regret, mais il y a certainement des raisons de vous réjouir de cette nouvelle situation, non ? Moins de temps de trajet, un meilleur salaire, plus de responsabilités… Chacun place le curseur de la satisfaction où il le souhaite, mais pour rebondir, vous devez avoir un regard objectif sur ce que vous êtes en train de vivre, et ne pas vous laisser submerger à 100% par l’aspect émotionnel.

Une technique efficace consiste à prendre une feuille de papier et à la diviser en deux colonnes : « Ce qui va » et « Ce qui ne va pas« . Dans la première, notez tous les aspects positifs de votre nouveau poste. Dans la seconde, listez les points qui vous déçoivent ou vous frustrent. Cette démarche vous permettra de visualiser concrètement la situation et de constater qu’elle n’est peut-être pas aussi catastrophique que vous l’imaginez.

Ensuite, parmi les éléments qui ne vont pas, identifiez ceux qui sont temporaires (liés à votre adaptation) et ceux qui semblent plus structurels. Pour ces derniers, réfléchissez à des solutions potentielles : pouvez-vous en discuter avec votre supérieur ? Y a-t-il des ajustements qui pourraient être faits ? Parfois, une simple conversation peut suffire à améliorer votre quotidien professionnel.

Célébrer ses petites victoires

Quand on intègre un nouveau poste, la progression peut sembler lente. Mais n’oubliez pas que chaque petit pas compte ! Tenez une liste de toutes vos « premières fois » dans l’entreprise ou de vos réussites professionnelles, même minimes. 

Dans ce « journal de réussites« , vous pouvez par exemple noter :

  • Une compétence que vous avez développée ou améliorée ;
  • Un compliment ou un retour positif que vous avez reçu ;
  • Un défi que vous avez relevé avec succès ;
  • Un moment où vous vous êtes senti à l’aise dans votre nouvel environnement.

 

Cette pratique vous aidera à rester motivé et à vous rappeler que l’adaptation est un processus graduel.

N’hésitez pas non plus à partager vos succès avec vos proches. Leur reconnaissance et leurs encouragements vous donneront un élan supplémentaire pour persévérer dans votre nouveau rôle. Et pourquoi ne pas vous récompenser pour ces victoires ? Un petit plaisir après une semaine réussie peut devenir un rituel motivant qui vous aide à associer votre nouveau travail à des sensations positives.

Éviter d’idéaliser son ancien poste

Notre mémoire a tendance à embellir le passé en oubliant les aspects négatifs. Pour éviter de regretter ce travail que vous avez quitté (et vous rappeler pourquoi vous l’avez quitté), replongez-vous dans d’anciens e-mails ou SMS, où vous en parliez, avec vos proches ou collègues. Quand la nostalgie vous frappe, rappelez-vous ce que vous avez ressenti à l’époque, rappelez-vous vos propres mots pour rééquilibrer votre perspective.

Si vous entretenez de bonnes relations avec d’anciens collègues, vous pouvez également maintenir le contact et les solliciter occasionnellement, non pas pour ruminer mais pour conserver une vision réaliste de ce que vous avez quitté. Vous constaterez probablement que les problèmes dont vous vouliez vous éloigner sont toujours présents là-bas.

Changer de travail et regretter sa décision est une expérience plus fréquente qu’on ne le pense, mais rassurez-vous : ce sentiment est généralement temporaire. La phase de doute fait partie du processus d’adaptation et développe notre résilience.

Pour naviguer sereinement dans sa vie professionnelle, il faut accepter que certains éléments échappent à notre contrôle. L’ambiance d’équipe ou la culture d’entreprise sont des variables difficiles à anticiper.

Vous pouvez néanmoins être maître de votre carrière en faisant des choix éclairés. Notre bilan de compétences vous aide à identifier vos forces et les environnements qui vous correspondent. Rencontrez nos conseillers pour faire en sorte que votre avenir professionnel soit en parfaite adéquation avec qui vous êtes !

Faire un bilan de compétences avec ASENSILE

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